Ouvre ton aile… à… L’insoutenable légèreté de l’être ! Parole et Musique vous propose le regard d’un jeune auteur sur son maitre, Eloi Audoin-Rouzeau nous parle de Milan Kundera: « À vingt ans, je lus pour la première fois L’Insoutenable légèreté de l’être. Ce livre que, nécessairement, j’avais du mal comprendre, m’a pourtant accompagné pour dix ans. Je n’ai cessé de le relire et de l’avoir à mes côtés. Souvent, il se révéla une gifle d’une violente beauté et j’ai pu constater par la suite que j’étais loin d’être le seul à m’être senti modifié par un texte d’une telle lucidité. J’ai donc lu les autres livres de Kundera. L’un après l’autre, sans exception. Sans ce parcours de lecture fait de plaisir et d’admiration, peut-être ne serais-je pas devenu auteur. Je porte ses livres en moi. Je sais ce qu’ils m’ont donné. Je sais ce que je lui dois, à Kundera, ou plutôt à ses livres, lui qui veut tant en être différencié. Lui qui réfute la place et le rôle de l’auteur et qui souhaite ne mettre en avant que ses livres. Son œuvre. »